La France est un pays moderne et un leader parmi les nations européennes. Le président du pays, Emmanuel Macron, est le fondateur de l’Avant de centre-gauche! Parti et est le plus jeune président depuis la création de la Cinquième République. L’économie du pays est diversifiée et les principales industries sont le tourisme, la fabrication et les produits pharmaceutiques.
La France est la deuxième économie de l’ UE après l’Allemagne et également la deuxième plus peuplée. Cependant, il a maintenu lente croissance démographique depuis le milieu des années 2000.
La France est aux prises avec un chômage élevé depuis la crise financière mondiale de 2008 , tout comme d’autres pays de l’UE.
Mais alors que le chômage a depuis amélioré pour d’ autres pays européens, il a continué d’influer sur la productivité et la compétitivité de la France.
1. Chômage élevé
Le taux de chômage en France, bien qu’il s’améliore ces derniers trimestres, reste obstinément élevé. Au quatrième trimestre 2019, la France affichait un taux de chômage de 8,1%, ce qui était meilleur que les 8,5% enregistrés au troisième trimestre et les 8,8% enregistrés il y a un an. La France a le quatrième taux de chômage le plus élevé parmi les pays européens. Seules l’Italie, l’Espagne et la Grèce font pire. Pour les travailleurs âgés de 25 à 49 ans, le taux de chômage était de 7,4% au dernier trimestre de 2019, une amélioration par rapport aux 7,9% enregistrés au troisième trimestre. Les travailleurs de plus de 50 ans ont également fait mieux. Leur taux de chômage était de 5,8%, contre 6,3% auparavant.
Un chômage élevé et soutenu pèse sur l’économie française, car les filets de sécurité sociale qui doivent accueillir les chômeurs se développeront et seront soutenus par une fraction plus petite de la population. Le chômage élevé et soutenu des jeunes est particulièrement inquiétant car il freine le développement des compétences et l’accumulation de richesse de la génération qui devrait conduire l’économie dans les décennies à venir.
Macron prévoit de consacrer 15 milliards d’euros à la formation professionnelle au cours des cinq prochaines années et prévoit d’augmenter les sanctions contre les chômeurs qui ne cherchent pas de travail en réformant les allocations de chômage.
2. Compétitivité à la traîne
La France a vu sa compétitivité décliner. La nation a enregistré un déficit de sa balance courante au cours de la dernière décennie, ce qui signifie que la France importe plus qu’elle n’exporte. En 2018, son compte courant affichait un déficit de 15,1 milliards d’euros, ce qui était légèrement meilleur qu’en 2017, alors que son déficit courant était de 16,4 milliards d’euros.
La Banque de France a attribué cette amélioration à une augmentation des échanges de services, portée par la R&D et les services de gestion professionnelle. Cependant, la France a payé plus pour l’énergie, ce qui a mis la pression sur le compte courant.
En 2013, la France a mis en place le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE) pour réduire les coûts de main-d’œuvre et aider les entreprises françaises à devenir plus compétitives. En 2019, le CICE a été supprimé et remplacé par une réduction des cotisations patronales aux programmes de protection sociale.
Malgré la baisse des coûts de main-d’œuvre, de nombreux industriels français ne trouvent pas suffisamment de main-d’œuvre qualifiée pour répondre à la demande, ce qui freine la croissance. Les réformes gouvernementales de l’apprentissage et de la formation professionnelle pourraient être utiles à cet égard.
Là où la France voit une amélioration, c’est dans l’investissement direct étranger. Alors que les entreprises françaises peinent à gagner des parts de marché à l’étranger, les entreprises étrangères sont attirées par les affaires en France, qui est devenue plus favorable aux affaires depuis que Macron a pris la présidence. En 2018, environ 37,3 milliards de dollars d’investissements directs étrangers ont été investis dans le pays, contre 29,8 milliards de dollars en 2017.
3. Croissance lente
En décembre 2019, la Banque de France prévoyait une croissance économique 2019 de 1,3%. La banque prévoit que la croissance ralentira à 1,1% en 2020 avant de se renforcer en 2021 et 2022.
La banque a déclaré qu’une détérioration de l’économie mondiale pourrait peser sur la croissance, bien qu’une forte demande intérieure fournirait un soutien. L’inflation tomberait à 1,1% en 2020 en raison de la baisse des prix des denrées alimentaires et de l’énergie.
Au cours de la période de quatre ans allant de 2016 à 2019, la France a ajouté un million de nouveaux emplois salariés, grâce à la baisse des coûts de main-d’œuvre et à d’autres réformes du travail. La banque s’attend à ce que des réformes de l’impôt sur les salaires, des réformes des allocations de chômage et de la formation professionnelle contribuent à la création d’emplois.
En février 2020, la Banque de France a déclaré qu’elle prévoyait une baisse de la production industrielle et de l’activité commerciale dans la plupart des secteurs en raison de l’épidémie mondiale de coronavirus.